Quand les miracles défient la science… Une pièce captivante.
Comment expliquer l’inexplicable ? Les retours à la vie ou expériences de mort imminente (EMI) agitent les débats scientifiques et, il faut bien l’avouer, nous questionnent tous. « Chacun aimerait connaître la réponse à quelque chose qui ne sera peut-être jamais démontré, commente joliment Philippe Corbé, Directeur de L’Acthalia. Dans Les passagers de l’aube, j’ai aimé cette confrontation entre esprits cartésiens et plus spirituels. »
Plébiscitée trois années consécutives au Festival d’Avignon
D’un côté, il y a la mécanique certifiée des corps, le quasi culte voué à la médecine occidentale. De l’autre, les croyances anciennes, les témoignages de personnes passées de trépas à une seconde vie. Alors quand l’inconcevable vient aussi à lui, un brillant interne en neurochirurgie voit ses certitudes voler en éclats, menaçant ainsi sa carrière et même sa vie privée. Comment la science doit-elle se positionner face à ces miracles bien réels, cette nouvelle aube ? Le talentueux Grégory Corre, nominé aux Molières 2020 (révélation masculine) grâce à cette pièce, donne corps avec brio à ce scientifique désormais torturé. Dans l’autre rôle principal, Florence Coste (un visage bien connu de la série de Ici, tout commence diffusée sur TF1) campe sa compagne, d’abord insouciante et amoureuse, puis peu à peu déboussolée…
Documentée, mais également poétique et foisonnante d’intrigues, la première création de Violaine Arsac a été plébiscitée durant trois années consécutives (entre 2017 et 2020) à Avignon. Depuis, le succès de l’auteure, diplômée de Sciences-Po, ne se dément pas. La dernière lettre lui a valu le Prix du meilleur auteur contemporain du Festival Off d’Avignon 2021.
Avec Les passagers de l’aube, le Théâtre de l’Acthalia nous invite sur son beau chemin vers l’inconnu…
Le Mans – Salle des concerts
DANS L’AGENDA
Samedi 2 avril 2022
LES PASSAGERS DE L’AUBE, Violaine Arsac. Avec Grégory Corre, Florence Coste, Mathilde Moulinat et Nicolas Taffin, 21h, 10 à 20 euros.
