ADÉ : "AUCUNE LIMITE"

ADÉ : « AUCUNE LIMITE »

Avec son nouveau label, Adé a trouvé à Nashville un son pop et très addictif.

LA FIN DE L’AVENTURE THÉRAPIE TAXI « On n’avait rien prémédité, mais avec la pandémie et les annulations, on s’est dit que c’était le moment de tourner la page. On a quand même pris le temps de faire un dernier EP et une tournée d’adieu. On voulait saluer notre public. Pas juste un post sur Insta. Le dernier concert, en octobre 2021, a été fort en émotion. Nous savions que nous jouions chaque titre pour la dernière fois sur scène. »

SA COLLABORATION AVEC BENJAMIN BIOLAY « Benjamin a amorcé les démarches via son label, car il appréciait Thérapie Taxi. Comme la fin du groupe n’était pas actée, on m’a demandé d’accepter sous mon nom de scène, Adé. En collaborant avec lui sur Parc fermé, j’ai vu une autre façon de travailler. Ce duo m’a donné un peu de confiance. »

SA SIGNATURE AVEC TÔT OU TARD « En entrant dans ce label, j’ai senti que l’on m’écoutait et que personne ne chercherait à déformer mes propos ou mon projet. Ma démarche artistique a été respectée. Ce critère était important à mes yeux. J’aime l’esprit de famille de Tôt ou Tard. »

« Je voulais un disque hybride. C’était un vrai challenge »

LES SESSIONS D’ENREGISTREMENT À NASHVILLE « Je me suis rendu dans le Tennessee pour rechercher des sonorités. J’écoutais déjà beaucoup de musiques anglo-saxonnes et américaines. Il y a là-bas des instruments qu’on n’utilise peu en France comme le banjo, la pedal steel ou l’harmonica. J’ai eu envie d’en mettre dans ma musique pour en faire de la pop française. J’ai aussi réalisé un rêve en allant aux Etats-Unis. »

LA QUÊTE D’ÉQUILIBRE ENTRE POP, COUNTRY ET FOLK « Je voulais un disque hybride. C’était un vrai challenge. Je ne me suis fixé aucune limite, j’étais beaucoup dans l’expérimentation. Avec Romain Descampes et Egil Ziggy Franzen, co-réalisateurs de l’album, on a travaillé de manière pointue pour donner une touche délicate aux chansons. »

LE RETOUR SUR SCÈNE « La reprise des concerts est comme une renaissance. Mais je n’ai pas perdu à l’esprit que la scène est un vrai métier. J’ai pris le temps pour travailler avec mes musiciens, pour lâcher prise et embarquer le public avec nous. J’avais envie de rencontrer les gens. C’est la raison pour laquelle j’ai privilégié les clubs dans un premier temps. Je ne veux pas griller les étapes. »

Le Mans – L’Oasis