Richard Le Normand est à la tête du Carroi, institution culturelle fléchoise.
Votre vie professionnelle avant Le Carroi ?
J’ai longtemps été expatrié. Notamment au Liban. De retour en France, j’ai eu envie de montrer la richesse culturelle de ce pays. J’ai créé un festival itinérant. Puis, j’ai travaillé comme directeur adjoint d’un théâtre parisien. Je m’occupais d’une part de la programmation.
Et votre venue à La Flèche ? Angevin, je connaissais la ville pour avoir vu Les Affranchis. Travailler à la tête du Carroi, adhérer au projet de cette structure associative, mélangeant une programmation culturelle pluridisciplinaire et un large choix d’activités et d’actions, m’a attiré et tout de suite séduit.
« 50 000 spectateurs sont venus assister aux Affranchis »
L’enjeu : faire cohabiter deux pôles différents. Oui. Le Carroi a plus de 50 ans. A La Flèche, c’est une institution. Si la programmation culturelle est la plus visible, toutes les activités que nous proposons, comme, le yoga, la danse ou encore les échecs, sont aussi importantes. Cela fait partie de notre richesse. Il faut l’entretenir et la préserver pour l’offrir aux Fléchois.
Côté programmation, quelle est la méthode ? D’abord, on se doit d’être exigeant quant à la qualité de nos spectacles. Pour ma part, j’en vois plus de 200 dans l’année. Je vais notamment à Avignon pour dénicher des artistes. Ensuite, on a une contrainte budgétaire, des salles à remplir et une saison à équilibrer financièrement. C’est un défi permanent.
Avec le temps fort des Affranchis. L’an dernier (NDLR : en 2022), 50 000 spectateurs sont venus y assister. Un record. La ville de La Flèche et 150 bénévoles nous aident à l’organiser. Son budget, presque équivalent à notre saison culturelle, démontre que c’est une locomotive de notre territoire.
Et le meilleur ambassadeur de votre savoir-faire ! Peut-être. Cela permet en tout cas à notre ville d’être positionnée nationalement en matière de spectacles de rue. Cela nous donne aussi de l’ambition. On a déposé un dossier pour que Le Carroi devienne scène conventionnée d’intérêt national. Ce sera un pas de plus vers une reconnaissance encore plus grande.
LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS
> À LA SALLE COPPELIA :
Samedi 11 février 2023
[Malices au Pays]
MERVEILLE(S), Cie Un château en Espagne, Céline Schnepf (théâtre d’objet), 10h et 11h15, 4 €.
Mercredi 15 février 2023
[Malices au Pays]
CRIN BLANC, Cie Anaya (ciné-concert), 10h30 et 15h, 4 €.
Jeudi 2 mars 2023
LA CONVIVIALITÉ OU LA FAUTE DE L’ORTHOGRAPHE, Cie Chantal & Bernadette, Arnaud Hoedt et Jérôme Piron (conférence-spectacle), 20h30, 7 à 15 €.
Vendredi 10 mars 2023
MARC NAMMOUR ET LOÏC LANTOINE, Fiers et Tremblants (chanson française/hip-hop), 20h30, 7 à 15 €.
Vendredi 24 mars 2023
ALEX VIZOREK, Ad Vitam, 20h30, 7 à 30 €.
Mercredi 29 mars 2023
TOYO !, Cie Les Colporteurs, Antoine Rigot et Julien Lambert (jeune public/famille), 15h30, 4 €.
Vendredi 31 mars 2023
LE GARÇON QUI NE PARLAIT PLUS, Cie Onavio (marionnettes), 19h, 4 €.
> À LA HALLE-AU-BLÉ :
Jusqu’au 26 mars 2023
NAMA ARTE, [INSTANT], gratuit.
Jeudi 16 mars 2023
LA MAGIE LENTE (Denis Lachaud), Cie L’idée du Nord, Pierre Notte. Avec Benoit Giros (seul en scène), 20h30, 7 à 15 €.
Jeudi 6 et vendredi 7 avril 2023
CENDRES DE MARBELLA (Hervé Mestron), Cie Périphériques, Pascal Antonini, 20h30, 7 à 15 €
