Ce récit dansé est le spectacle le plus personnel de la danseuse étoile.
Avec quarante ans de scène, la plus célèbre danseuse française a connu toutes les facettes du ballet et tous les plus grands chorégraphes, tel Maurice Béjart ou Rudolf Noureev. Celui-ci était son directeur artistique au corps de ballet de l’Opéra de Paris et la jugeait « trop classique » et c’est son successeur Patrick Dupond qui la propulsa “étoile” à 27 ans, après sa prestation dans Don Quichotte.
C’est ce parcours et sa relation intime à la scène que la Corse présente dans ce spectacle, joué pour la première fois en 2019 mais interrompu par la pandémie.
Inspiré de son autobiographie, La Femme qui danse restitue l’empreinte phénoménale de la danse laissée dans son corps et son esprit, via des textes intimes sublimés par des effets visuels et sonores.
« C’est mon spectacle le plus personnel, je me livre totalement avec la danse et l’esprit. C’est un témoignage pour les futures générations de danseurs ou les amateurs de danse, mais aussi un voyage sensoriel avec tout un travail de sonorisation sur la respiration. »
Marie-Claude Pietragalla
Pietragalla ne manque pas d’égratigner au passage les institutions pour ses principes corsetés. Elle qui avait même envisagé de quitter le ballet de l’Opéra. « Puis j’ai pensé à la maxime de Napoléon. Je n’allais pas me laisser détourner de mon chemin par un seul homme », confiait-elle à L’Express. Un chemin lumineux.
Dans son uniforme marcel et pantalon noirs, avec une barre comme seule référence à la danse, elle rend un hommage touchant à son art. 
Le Mans – Palais des Congrès et de la Culture
DANS L’AGENDA
Samedi 11 mars 2023
MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA, La femme qui danse (seule en scène), 20h30, 45 à 63 €.
