BRUNO LE ROY : « UNE FAMILLE »


Bruno Le Roy connaît tout du Bebop. De Babylon Fights à Juliette Armanet.

Comment démarre le Bebop Festival ?
En 1986, je viens d’arrêter l’athlétisme. Je m’entraînais deux fois par jour. Je ne veux pas rester inactif. J’ai l’idée de créer un festival qui mêlerait sports de glisse et musique, avec projection de films, des concerts…

La musique, un monde nouveau pour vous ?
J’ai juste des connaissances dans le rock alternatif. C’est tout. En grattant, je m’aperçois vite, qu’à part quelques groupes comme Nuclear Device, Le Mans est un « No Rock Land ».

Les premières éditions ?
On devient vite 100% musique, avec l’envie de faire jouer les groupes locaux. Au Royal, dans les MJC, hors du Mans… Ensuite, on s’essaye à plein d’événements comme les Jardins Electriques. On fait une étape musicale de Rock en France et puis tout se met en place. Dans les premières années, le Bebop accueille des artistes mythiques comme les Béruriers Noirs, The Lords of The Church, Nina Hagen, Mano Negra

Et souvent des artistes peu ou méconnus…
Quand M vient la première fois au Mans, il fait 50 spectateurs. Benabar, deux entrées payantes !

Trouver des pépites, c’est donc votre vocation ?
On est un festival d’automne. On parie en partie sur les artistes qui pourraient être les têtes d’affiche des très gros festivals, l’été suivant.

Et certains ne vous oublient pas ?
C’est vrai. Le Bebop, c’est une famille. Quand Julien Doré revient au Mans, il demande que ce soit nous qui soyons accueil d’artiste. Comme Matthieu Chédid d’ailleurs. A chaque fois, il prend ainsi de nos nouvelles.

Cette année, la programmation semble plus ambitieuse ?
Oui, on joue la carte de la relance. On a besoin de têtes d’affiche (programmation complète à lire ici). Mais, on reste dans l’esprit Bebop, un festival indépendant qui existe avant tout grâce à la passion de ses bénévoles et l’équipe qui l’entoure.

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